01.
Pourquoi est on obligé d'installer des compteurs double flux ?
En Belgique, la question des compteurs double flux, également appelés compteurs intelligents, a été un sujet de débat et de mise en œuvre progressive. Voici quelques raisons pour lesquelles l'installation de compteurs double flux a été encouragée ou mise en place en Belgique :
- Promotion des Énergies Renouvelables : La Belgique, comme de nombreux pays européens, encourage la transition vers les énergies renouvelables. Les compteurs double flux permettent de mesurer la production d'électricité à partir de sources renouvelables telles que l'énergie solaire, aidant ainsi à soutenir et à intégrer ces sources dans le réseau.
- Gestion de la Consommation : Les compteurs double flux offrent une meilleure visibilité sur la manière dont l'électricité est consommée et produite. Cela permet aux autorités de mieux comprendre les habitudes de consommation et de mettre en place des politiques visant à réduire la demande aux heures de pointe.
- Encouragement à l'Autoconsommation : L'installation de compteurs double flux favorise l'autoconsommation, incitant les consommateurs à utiliser l'électricité qu'ils produisent localement. Cela peut être particulièrement pertinent pour les ménages équipés de panneaux solaires.
- Tarification Avantageuse : Certains mécanismes tarifaires, tels que la compensation pour l'énergie produite et injectée dans le réseau, sont plus faciles à mettre en œuvre avec des compteurs double flux. Cela peut encourager davantage de personnes à investir dans des installations d'énergie renouvelable.
- Modernisation du Réseau Électrique : Les compteurs double flux font partie intégrante des initiatives visant à moderniser le réseau électrique en Belgique. Ils permettent une gestion plus efficace du réseau, une détection rapide des pannes et une meilleure adaptation aux technologies émergentes.
- Justice Sociale : Un argument qui est souvent omis, les non-propriétaires de panneaux solaires doivent plus contribuer à l'amélioration du réseaux électrique wallon par rapport aux propriétaires de panneaux solaires s'il n'y a pas de compteur double flux. Si on ne prend pas en compte de l'utilisation réelle du réseaux grâce à ces nouveaux compteurs ! Effectivement maintenant, il existe une redevance prosumer pour l'équité économique.
Il est à noter que l'installation de compteurs double flux en Belgique n'a pas été sans controverse, et des préoccupations ont été soulevées quant à la protection de la vie privée, à la sécurité des données et à d'autres questions liées à la technologie des compteurs intelligents. Néanmoins, ces compteurs continuent d'être déployés dans le cadre des efforts pour rendre le système énergétique belge plus intelligent, plus durable et surtout plus équitable pour les autres utilisateurs du réseaux qui doivent payer des améliorations du réseau électrique globale alors qu'ils n'ont pas de panneaux solaires...
02.
Comment éviter le décrochage des onduleurs en Wallonie ?
Le décrochage des onduleurs se produit en cas de surtension sur le réseau, généralement due à un excès d'injection d'électricité solaire locale par rapport à la consommation. Cela se manifeste particulièrement dans les quartiers résidentiels avec de grandes installations photovoltaïques et peu de consommation pendant la journée.
Pour éviter le décrochage, voici quelques suggestions :
- Limitation de la puissance : Limiter la puissance des installations dans le quartier pourrait être une solution. Cependant, cela peut être difficile à mettre en œuvre car cela impliquerait de réduire la taille des installations chez les particuliers.
- Réduction de la consommation : Encourager la sobriété énergétique en limitant la consommation d'électricité, par exemple en réduisant l'utilisation de piscines, pourrait aider à diminuer le risque de décrochage.
- Analyse de la tension existante : Examiner la tension sur le réseau lors des journées ensoleillées peut fournir des indications sur le risque potentiel de décrochage. Si la tension de base est déjà élevée, il y a un risque accru de décrochage.
- Batteries : Bien que l'installation de batteries puisse momentanément atténuer le décrochage en stockant l'énergie, cela n'évite pas complètement le problème. Les onduleurs, légalement obligés d'être connectés au réseau, se mettront en sécurité en cas de surtension, et la charge des batteries sera interrompue.
En fin de compte, pour éviter le décrochage, il est nécessaire de promouvoir la sobriété énergétique, de sensibiliser à la consommation d'électricité et de trouver un équilibre entre la production solaire et la consommation locale. Investir dans le réseau électrique peut être une solution, mais l'acceptation de la nécessité de réduire la consommation électrique est également cruciale.
03.
Comment nettoyer son panneau solaire ?
Le nettoyage des panneaux solaires dépend du type de toit et de l'inclinaison des panneaux. En général, sur des toits suffisamment inclinés (au-dessus de 20 à 25 degrés en Belgique), la pluie est souvent suffisante pour nettoyer les panneaux, sauf dans des environnements très poussiéreux comme près de chantiers ou de carrières.
Cependant, si le nettoyage est nécessaire, voici comment procéder :
- Fréquence du nettoyage :
- Toits inclinés : Généralement, tous les 3 à 5 ans.
- Toitures plates : Également tous les 3 à 5 ans, car l'eau nettoie moins efficacement sur des surfaces moins inclinées.
- Méthode de nettoyage :
- Si vous ne souhaitez pas monter sur le toit, engagez une société spécialisée en nettoyage.
- Ou soit vous êtres très bon en escalade ou vous vous sentez à l'aise pour le faire vous-même, utilisez un chiffon en microfibre et de l'eau déminéralisée. Évitez les produits chimiques, l'eau calcaire et les outils qui pourraient rayer le verre.
- Frottez délicatement avec le chiffon et l'eau déminéralisée. L'utilisation de l'ongle pour gratter légèrement est possible.
- Évitez l'utilisation de savon, même neutre, car cela peut laisser des traces. Privilégiez une méthode sans savon.
- Attention aux chocs thermiques : évitez de nettoyer avec de l'eau chaude par temps très froid ou avec de l'eau froide en plein été, les panneaux solaires peuvent atteindre 60°C).
- Idéalement, nettoyez les panneaux en début de journée lorsque le soleil n'est pas encore directement sur eux pour éviter les chocs thermiques.
Le nettoyage des panneaux solaires peut être réalisé avec quelques précautions simples, en favorisant une approche délicate pour maintenir l'efficacité des panneaux au fil du temps.
04.
Est-ce intéressant de mettre des panneaux solaires thermiques ?
Oui, l'installation de panneaux thermiques pour chauffer de l'eau est toujours intéressante, car l'eau chaude est une ressource qui consomme beaucoup d'énergie. Si vous chauffez de l'eau avec du gaz, vous économisez du gaz, et si vous utilisez de l'électricité, vous économisez de l'électricité. Cependant, les panneaux thermiques sont positionnés différemment des panneaux photovoltaïques. Ils sont inclinés davantage et orientés vers le sud pour maximiser la production de chaleur, surtout pendant les périodes plus fraîches.
L'argument en défaveur des panneaux thermiques réside dans le fait que le coût actuel du gaz est relativement bas, ce qui limite les économies réalisées, étant donné que l'économie porte sur une ressource peu coûteuse. De plus, la chaleur produite ne peut être stockée aussi facilement que l'électricité.
En termes d'investissement énergétique, les panneaux thermiques sont bénéfiques, mais leur rentabilité économique peut être moins attrayante. Bien que des incitations financières soient disponibles, l'entretien des panneaux thermiques est plus complexe en raison des tuyaux contenant des fluides qui nécessitent une purge périodique. En comparaison, les panneaux photovoltaïques sont plus simples, avec une maintenance limitée aux câbles électriques.
Pour les panneaux photovoltaïques, une fois installés, ils ont une durée de vie d'environ 25 ans avec peu d'entretien nécessaire. La pluie nettoie généralement les panneaux, et la principale maintenance consiste à remplacer l'onduleur après 10 à 15 ans. Sur des toits plats moins inclinés, un nettoyage tous les 3 à 5 ans peut être nécessaire.
05.
Comment sont brancher les panneaux solaires ?
Les panneaux solaires ont deux câbles munis de connecteurs MC4. Donc les câbles sont des câbles en cuivre classique avec un diamètre en général c'est 6000 mm² ou 4000 mm², ça dépend des puissances de panneaux. Les connecteurs Mc4, ce sont des fiches spécialement faites pour le photovoltaïque. Ce sont des fiches qui se clipsent donc qui ne se détachent pas avec l'attraction et qui sont étanches. Et donc ça permet d'avoir une solidité et une résistance à l'eau.
Les panneaux sont branchés en série, on peut mettre jusqu'à 20 panneaux sur une série de panneaux et la série de panneaux. c'est donc deux fils qui font toute une boucle de panneaux en panneaux et qui vont retourner à l'onduleur. Donc c'est un côté + & un côté - dans l'onduleur. Après, il y a des onduleurs qui ont plusieurs séries. On peut mettre plusieurs séries. Il y a un minimum cinq-six panneaux sur une série pour suffisamment de puissance pour que ça démarre. Donc si on a des panneaux côté Est, on va mettre les panneaux côte Est sur une série, les panneaux côté Ouest sur une autre série qui sont branchés dans l'onduleur.
Pourquoi ne les branche-t-on pas sur la même série? C'est parce que le soleil doit avoir la même intensité sur les panneaux qui sont sur la même série. Sinon, il y a des problèmes de tension qui peuvent apparaître puisque les panneaux sous l'effet du soleil, vont avoir une tension électrique. Mais s'il y a des panneaux d'un côté qui sont sont à l'ombre, il y a une résistance qui va être créée par les panneaux. Donc on est obligé de mettre sur des séries différentes. Et les onduleurs sont équipés de deux entrées qui vont justement tirer le maximum de la puissance des panneaux qui sont avec la même inclinaison, le même orientation.
Si jamais il y a de l'ombre sur les panneaux, un panneau ou quelques panneaux de la même série, par exemple, une cheminée, de la saleté ou autre. On a déjà le panneau en lui-même, un système de diodes à l'intérieur de 3 à 6 diodes en fonction des panneaux qui va permettre de court-circuiter les cellules du panneau qui sont à l'ombre. Et donc on aura quand même les cellules qui ne sont pas à l'ombre qui vont fonctionner. Maintenant, si le panneau lui-même produit pas assez, alors là on va mettre un optimiseur. C'est un boîtier sous le panneau qui rajoute des connexions Mc4 et cette optimiseur va faire en sorte que le panneau n'affecte pas le reste des panneaux. Donc s'il y a un panneau qui est à l'ombre, l'optimiseur va adapter la tension pour que ça ne diminue pas la puissance des autres panneaux qui sont bien ensoleillés. C'est à ça que sert un petit moteur et ça fait partie du branchement des panneaux.
06.
Comment sont poser les panneaux solaires sur une toit ?
La méthode d'installation des panneaux solaires sur un toit dépend du type de toit :
- Toits en tuiles : En général, les panneaux sont fixés directement à la structure, aux chevrons ou aux lattes (ou aux poutres suffisamment forte pour tenir les fixations). Si le toit est fait de tuiles, on soulève la tuile, fixe un crochet au chevron, replace la tuile, puis installe les rails sur les crochets pour fixer les panneaux.
- Toits en ardoise : On utilise un système similaire en retirant l'ardoise. On vient clouer une plaque, on vient visser une plaque dans la structure qui est sous l'ardoise, puis on remet l'ardoise au dessus et on attache comme cela.
- Toits en bac acier : Pour les toits en tôles métal ondulé carrées avec des angles. Là, on vient visser directement les crochets à travers le bac acier avec une visse qui est munie d'un caoutchouc. Pour l'étanchéité, on vise toujours sur le dessus de l'ondulation pour que l'eau ruisselle pas dans la rigole, pour qu'il n'y ait pas de vis là où l'eau ruisselle en fait. Donc c'est étanche. L'avantage de ces fixations directement dans la structure, c'est que c'est léger.
- Toits plats : Sur un toit plat, les panneaux sont posés sur des pieds inclinés à douze degrés et demi. Ces pieds sont munis de caoutchoucs pour éviter de percer la membrane du toit. Ils sont lestés avec des dalles en béton pour assurer la stabilité sans perforer la membrane, évitant ainsi les fuites potentielles. Donc les dalles en béton sont posées sur les pieds en métal. Ils ne sont pas posés directement sur le toit et donc les panneaux sont lestés. Ils ne sont pas fixés à travers la membrane pour éviter qu'il y ait des fuites. Donc ce lestage est lourd, plus lourd qu'une fixation directement dans la structure
- Toits inclinés : Sur des toits inclinés, il faut s'assurer que la structure résiste. L'installation nécessite environ 25 à 30 kilos par mètre carré de surcharge sur des toits plats résidentiels. L'avantage des fixations directes dans la structure est leur légèreté.
La méthode d'installation est adaptée en fonction du type de toit pour assurer une fixation sûre et efficace des panneaux solaires.
07.
La réglementation des panneaux solaires au sol ?
Pour l'installation de panneaux solaires au sol, il est nécessaire de solliciter un permis d'urbanisme auprès de la commune.
Chaque commune peut avoir ses propres règles à ce sujet, ce qui signifie qu'il n'y a pas de réglementation uniforme, mais plutôt une exigence commune de demander un permis. La procédure spécifique peut varier d'une commune à l'autre, il est donc recommandé de se renseigner auprès de la municipalité concernée pour obtenir les détails et les instructions nécessaires.
08.
Est ce que mon onduleur a besoin d'une connexion internet
Non, une connexion internet n'est pas obligatoire pour le fonctionnement de l'onduleur.
En réalité, l'onduleur peut opérer indépendamment de la connexion internet. La présence d'une connexion internet offre simplement la possibilité d'accéder à distance aux données de production.
Dans le cas où il n'y aurait pas d'accès à internet, il est toujours possible de se connecter directement à l'onduleur via un câble Ethernet (RJ42) pour consulter les données de production. Ainsi, même sans internet, l'onduleur fonctionne de manière efficace.
09.
Comment nous garantissons l'étanchéité de votre toiture pendant 10 ans ?
La garantie d'étanchéité de votre toiture pendant dix ans dépend de plusieurs facteurs :
- Si la toiture est en bon état, c'est-à-dire récente, avec une couverture en suffisamment bon état et une sous-toiture, nous pouvons garantir l'étanchéité. Dans ce cas, l'état initial de la toiture est essentiel.
- Si la toiture est en mauvais état à la base, nous ne pouvons pas garantir l'étanchéité. C'est pourquoi nous demandons que la toiture soit suffisamment récente.
- Une toiture ancienne en très bon état peut également être considérée, mais nous vérifions également si la toiture est isolée. Avant d'installer des panneaux solaires, il est recommandé de prioriser les travaux d'isolation. Bien que l'isolation ne soit pas toujours obligatoire pour toutes les structures (par exemple, une grange), il est préférable de suivre un ordre logique dans les travaux.
- Nous soulignons l'importance de l'isolation avant l'installation des panneaux solaires. Si la toiture n'est pas isolée et étanche avant l'installation des panneaux, nous ne pouvons pas garantir l'étanchéité. Il est plus judicieux d'effectuer les travaux dans l'ordre pour éviter des dépenses et des retards potentiels. Mettre des panneaux solaires et devoir les démonter dans quelques années pour effectuer l'isolation représente une perte de temps et d'argent. En résumé, nous garantissons l'étanchéité si la toiture est en bon état, suffisamment récente, et si une sous-toiture en bon état est présente.
10.
À quoi cela sert un micro-onduleur ?
Un micro-onduleur effectue la même tâche qu'un onduleur traditionnel en transformant le courant continu (DC) des panneaux solaires en courant alternatif (AC). La différence réside dans son emplacement directement sur chaque panneau, éliminant ainsi la nécessité d'un onduleur centralisé. Chaque panneau est équipé d'un micro-onduleur, optimisant le coût en permettant à chaque unité d'extraire la puissance maximale en fonction de la luminosité solaire.
vs
1 gros onduleur = 10 x le prix de petit micro-onduleur
La puissance d'un panneau solaire dépend de l'exposition au soleil, donc en cas d'ombre, un panneau produira moins. Cependant, le micro-onduleur maximise la puissance pour la quantité de lumière reçue, évitant ainsi la nécessité d'un onduleur centralisé. Cette solution est particulièrement pratique pour les installations de petite taille, car contrairement à un onduleur centralisé qui nécessite plusieurs panneaux pour fonctionner, les micro-onduleurs permettent théoriquement une installation avec un seul panneau.
Cependant, il est important de noter que, bien que les micro-onduleurs offrent une flexibilité accrue, ils ne garantissent pas nécessairement des coûts réduits. En cas de problème avec un micro-onduleur, l'intervention nécessite le démontage du panneau solaire, ce qui peut être moins pratique que l'accès facile d'un onduleur centralisé situé dans une cave, surtout dans les installations de grande envergure avec de nombreux panneaux.
11.
Quel est la durée de vie d'un certificat vert
La validité d'un certificat vert était de 5 ans avant janvier 2023 mais suite à la modification de l’Arrêté Électricité Verte.
Maintenant depuis 2023, La durée de vie des certificat vert est maintenant illimité !
Nous conseillez donc à nos clients de garder les certificats verts le plus longtemps possible jusqu'à le prix du certificat vert augmente. Il existe une spéculation dessus et le prix plancher garantie par ELIA (gestionnaire de réseau haute tension en Belgique et en Allemagne) est de 65€ en 2023 mais elle était de 95€ en 2022. C'est un écart de 30€.
Donc si vous aviez produit 10 certificats verts avec votre installation de panneaux solaires, La différence peut être de 300€ !!! Cela dépend à quel point vous avez besoin de cet argent, bien sûr !
12.
Qu'est-ce qu'un certificat vert?
Les certificats verts sont une des sources de revenu générées par votre installation photovoltaïque.
Lorsque vous produisez de l’électricité solaire, vous générez des titres appelés ‘certificats verts’. Ces titres peuvent être ensuite revendus à différents acteurs. Ces acteurs sont notamment les fournisseurs d’énergie qui ont une obligation d’acheter un certain nombre de certificats verts par an.
On peut prendre comme analogie, une action de la bourse parce que le certificat vert est vendable mais peut varier en valeur selon le prix du marché en vigueur.
Il est important de comprendre également que le certificat vert ne vous enlève pas de production d'électricité. Il est donc toujours d'actualité que :
-
Vous autoconsommiez votre production d'électricité et donc vous réduisez votre dépendance au réseau électrique.
-
Vous puissiez revendre votre surplus d'énergie aux fournisseurs (Total énergie, Luminus, etc...)
Pour les particuliers, seule la région bruxelloise octroie encore des certificats verts pour les nouvelles installations et ce, pour une durée de 10 ans à la date de mise en service. Une révision à la baisse du régime entre en vigueur le 1er janvier 2021 et verra l’instauration de catégories d’installation (en fonction de sa taille) avec un régime différent selon la catégorie. Après le 01/01/2021, le régime sera certes un peu moins intéressant mais permettra toujours que votre installation soit très rentable.
Nous avons écrit un article avec beaucoup plus de précisions qui reprend les derniers nouvelles par rapport aux certificats verts en 2023 et 2024. Il y a eut un équilibrage. Nous vous invitons donc à le lire sans modération !
Lien : https://soltis.be/news/certificats-verts-bruxelles-2023-2024/
13.
Et si j'ai un compteur bi-horaire ?
Vous possédez un compteur bi-horaire et vous vous posez la question de son implication sur votre installation photovoltaïque ?
Dans le cas d’une installation liée à un compteur qui tourne à l’envers (en région wallonne pour les installations de -10kVA), deux cas de figure peuvent se présenter :
- Votre installation produit moins que votre consommation annuelle sur votre compteur jour. Dans ce cas, vous n’avez pas intérêt à changer votre compteur bi-horaire. Le solde de votre compteur Jour sera positif en fin d’année, ce qui signifie que vous aurez bénéficié de 100% de l’électricité verte que vous aurez produite. De plus, vous bénéficierez toujours d’un tarif réduit pour la phase Nuit de votre compteur.
- Votre installation produit plus que votre consommation annuelle sur votre compteur jour. Dans ce cas, le solde de votre compteur Jour sera négatif en fin d’année, ce qui ne vous rapporte rien. De plus, votre compteur Nuit comptera toujours positivement votre consommation, sans transfert entre les deux compteurs. Vous avez tout intérêt à installer un compteur mono-horaire.
Dans le cas d’un compteur qui ne tourne pas à l’envers (en région bruxelloise et flamande pour les installations de -10kVA et en région bruxelloise, wallonne et flamande pour les installations de +10kVA) :
- Votre compteur fonctionne de façon réelle. C’est-à-dire qu’il tournera positivement si vous consommez de l’électricité du réseau (lorsque vos panneaux produisent moins que ce que vous ne consommez). Mais il ne tournera jamais négativement lorsque vous injecterez de l’électricité sur le réseau. Cette électricité sera vendue à votre fournisseur d’énergie à un prix inférieur au prix d’achat d’électricité. Vous avez donc tout intérêt à garder un compteur bi-horaire pour bénéficier des tarifs réduits du compteur Nuit. En effet, vos panneaux ne produisant pas lorsque le soleil est couché, vous consommerez de l’électricité du réseau dans tous les cas.
Maintenant SIBELGA le gestionnaire du réseau électrique à Bruxelles installe obligatoirement les nouveaux compteurs digitaux en région bruxelloise
14.
Comment fonctionne une installation photovoltaïque ?
Comment fonctionne une installation photovoltaïque ?
- Les panneaux photovoltaïques vont capter l'énergie solaire. Cette énergie est ensuite convertie en électricité.
- Le courant électrique est d’abord produit sous forme continue. L'onduleur a pour fonction de transformer ce courant continu en courant alternatif.
- L’électricité produite va donc alimenter directement les appareils électriques de votre habitation.
- Le surplus d’électricité produit est réinjecté dans le réseau électrique de distribution
15.
Comment puis-je contrôler ma production ?
Outil de monitoring ou de contrôle, comment puis-je suivre ma production ?
Que vous optiez pour un système d’onduleur SMA ou SolarEdge, vous pouvez bénéficier d’un outil de contrôle et de suivi de votre installation. Ils vous permettront de visualiser en temps réel la production de vos panneaux et vous aurez accès à des informations détaillées. Elle ressemble à cela :
Ces technologies sont disponibles sur la plupart des onduleurs, n’hésitez pas à nous demander plus d’information à ce sujet.
16.
Les panneaux solaires sont-ils intéressants en cas de location de bien ?
Je compte faire louer mon bien. Les panneaux photovoltaïques sont-ils toujours intéressants ? Dans tous les cas, la réponse est oui, malgré quelques différences en fonction de votre région.
- À Bruxelles
En tant que propriétaire, vous bénéficiez du régime des certificats verts pendant une période de 10 ans. C’est-à-dire que vous pouvez toucher directement les fruits de la vente de vos certificats verts. L’électricité produite par les panneaux solaires sera quant à elle utilisée par votre locataire (dans le principe de l’autoconsommation, consultez notre article ici). Votre locataire aura donc un avantage significatif à occuper votre bien puisqu’il verra une partie de sa facture d’électricité diminuer.
De plus, il est important de noter que l'ajout de panneaux solaires à votre bien peut également influencer le certificat de performance énergétique des bâtiments (certificat PEB) de l'habitation. Un certificat PEB plus élevé témoigne de l'efficacité énergétique de la propriété et peut être un argument de vente pour attirer des locataires soucieux de leur empreinte environnementale et de leurs coûts énergétiques. En conséquence, vous pourriez potentiellement demander un loyer légèrement plus élevé, en mettant en avant les avantages économiques et environnementaux des panneaux solaires.
- En Wallonie et en Flandre
Le régime des certificats verts n’étant plus d’application pour les nouvelles installations dans ces deux régions, l’attrait principal d’une installation photovoltaïque réside dans le fait que votre locataire verra sa facture d’électricité diminuer en fonction de l’électricité solaire produite. Il va donc réaliser d’importantes économies par rapport à la location d’un bien qui ne dispose pas de cet avantage. Par ailleurs, il y a une incidence directe entre l’installation photovoltaïque et le certificat PEB de votre habitation et donc sur sa valeur.
17.
Panneaux photovoltaïques et PEB
Tout comme d’autres sources de production d’énergies renouvelables, une installation photovoltaïque a une incidence positive directe sur le score PEB (Performance Energétique des Bâtiments) de votre habitation.
- Ma maison va-t-elle prendre de la valeur ? La réponse est oui. Avec une durée de vie de +/- 25 ans, les installations photovoltaïques permettent de générer des économies substantielles dont vous ou les futurs acquéreurs de votre bien pourrez bénéficier.
- Autre point, le certificat PEB prend de plus en plus d’importance dans le choix d’acquisition d’une habitation. L’installation photovoltaïque a une incidence directe sur la note PEB du bien et devrait donc augmenter la valeur de ce dernier.
18.
Qu’est-ce que l’autoconsommation ?
L'autoconsommation est la quantité d’électricité produite par vos panneaux que vous consommez directement.
- Si votre autoconsommation est de 0%, cela veut dire que vous ne consommez pas du tout l’électricité que vos panneaux produisent. Tout est redistribué sur le réseau.
- Si votre autoconsommation est de 100% cela veut dire que vous consommez toute l’électricité que vos panneaux produisent.
Plus votre autoconsommation est forte, moins vous payez de taxe prosumer en Wallonie (si vous possédez un compteur intelligent). À Bruxelles et en Flandre (à partir du 01/01/21), vous profitez d’une valorisation plus forte du prix de votre kWh. En effet, le prix moyen d’achat d’un kWh est de 23 centimes tandis que le prix de revente moyen est plus proche des 5 centimes. Consommer plutôt que de redistribuer l’électricité produite sur le réseau vous rapporte donc 4 fois plus !
un article récent a été écrit sur ce sujet pour un maximum de compréhension:
https://soltis.be/news/comprendre-economies-panneaux-solaires-belgique-2023/
19.
Quelles sont les principales unités de mesure du photovoltaïque ?
Les principales unités de mesure dans du photovoltaïque sont le watt-Crète (Wc) et le kilowattheure (kWh).
Le watt-Crête (Wc): c'est la puissance électrique maximale pouvant être produite par un dispositif photovoltaïque dans des conditions d'ensoleillement standards. Ces conditions correspondent à:
- Une irradiance (éclairement énergétique) de 1 000 W/m2
- Une répartition spectrale du rayonnement dite AM 1.5, correspondant au rayonnement solaire parvenant au sol après avoir traversé une atmosphère de masse 1 kg sous un angle de 45°
- Une position des panneaux leur permettant de capter le maximum du rayonnement (leur plan est perpendiculaire à la direction de la source du rayonnement direct)
- Une température des panneaux de 25 °C
Le kilowattheure (kWh): cela correspond à l'énergie consommée par un appareil d'une puissance d'1 kilowatt qui a fonctionné pendant une heure (1 kilowatt × 1 heure).
20.
Comment dimensionner l’onduleur de mon installation ?
La charge de l’onduleur optimale (puissance en kWc des panneaux/puissance en kVA de l’onduleur, en %) est comprise entre 100 et 130%.
- En deçà, l’onduleur ne démarre pas si les panneaux ne produisent pas un minimum défini lié à sa puissance. Des pertes dans le système sont donc à déplorer.
- Au-delà, un phénomène d’écrêtage commence à se faire sentir.
21.
Sur quels types de toiture puis-je installer des panneaux ?
La plupart des toitures sont adaptées à la pose de panneaux photovoltaïques.
Vous trouverez ci-dessous un tableau résumant la faisabilité en fonction de votre type de toiture :
Type de toiture | Faisabilité |
Bac-acier | oui |
Tuile | oui |
Toiture en Zinc | oui |
Tôles ondulées | oui |
Ardoise | oui |
Toiture plate | oui |
Structure au sol | oui |
Toiture en roofing inclinée | non |
Attention: il est interdit de travailler sur une toiture comportant de l'amiante !
22.
Quelle compatibilité avec les batteries ?
Quelle compatibilité avec les batteries et systèmes de stockage ?
Des systèmes de stockage liés aux batteries électriques existent aujourd’hui. Néanmoins, ceux-ci sont encore très chers et leurs coûts ne peuvent pas être rentabilisés sur la durée de vie totale de la batterie. Il n’est donc pas encore intéressant d’entreprendre ce type d’investissement à l’heure actuelle.
Par contre, les onduleurs vendus aujourd’hui sont compatibles avec l’installation future de batteries. Il peut donc être intéressant d’attendre quelques années pour envisager l’achat d’une batterie pour votre système photovoltaïque existant. Le prix des batteries connait en effet de fortes diminutions, ce n’est donc qu’une question de temps avant que celles-ci ne soient rentables.
23.
En quoi participe-t-on à la transition énergétique ?
Des années de production d'électricité sans carbone.
Selon l’agence internationale pour l’énergie (IEA), un panneau solaire met entre 2 et 3 ans pour produire l’énergie que sa production a nécessité. Ce chiffre ne cesse de diminuer grâce à l’évolution permanente des performances des panneaux. Sachant que la durée de vie d’une installation est comprise entre 25 et 30 ans, c’est autant d’années de production d’énergie sans carbone. Un sacré coup de pouce pour le climat!
De plus, comme le détaille Greenpeace dans cet article, "... les panneaux sont recyclables entre 95 et 99 % pour la plupart des constructeurs. Et ce, qu’ils aient été construits en Chine ou en Europe..."
24.
Quels sont les 3 paramètres qui influencent la rentabilité de mon installation photovoltaïque?
Trois paramètres influencent la rentabilité de votre installation :
1. Le prix au Watt-Crête
Lui-même influencé par:
- La taille de votre installation : la règle est simple, plus l’installation est grande, plus vous réalisez des économies d’échelle. De nombreux frais fixes sont liés à l’installation (déplacement des ouvriers, onduleur, location d’une nacelle,…) Une installation comportant plus de panneaux sera donc moins chère par Watt Crète installé, et donc plus rentable.
- Le type de panneaux
- Le type d’onduleur
- La distance entre l’onduleur et les panneaux : dans le cas où les panneaux sont placés hors de votre domicile (par ex. une structure au sol dans le fonds du jardin), des travaux de tranchée devront être pris en compte. Et plus la distance de câble est grande, plus le diamètre de ceux-ci est grand aussi. Cela augmente le prix au Watt-crête.
2. L’orientation et l’inclinaison des panneaux ainsi que la situation géographique
Un panneau orienté Sud produit plus qu’un panneau orienté Est ou Ouest. Ça tombe sous le sens. Dépendant de l’orientation et de l’inclinaison d’un panneau, un ‘productible’ peut être déterminé. Le productible est le nombre de kWh produit par kWc installé. À Bruxelles, celui-ci peut varier de +/-1.050 kWh/kWc pour une situation optimale à 30° Sud, à 850 kWh/kWc pour une situation à 30° Est-Ouest. Soit une perte de seulement 20% dans le plus mauvais cas.
3. La région
C’est le critère le plus important avec la taille de l’installation. En effet, la région dans laquelle vous réalisez le projet influence directement les aides qui vous sont octroyées.
- Bruxelles : de 3 à 6 ans de retour sur investissement et de 12 à 25% de rendement financier annuel
- Wallonie : de 5 à 10 ans de retour sur investissement et de 10 à 20% de rendement financier annuel.
- Flandre: de 7 à 10 ans de retour sur investissement et de 7 à 15% de rendement financier annuel.
25.
Dois-je changer de compteur électrique avant d'installer des panneaux ?
La réponse dépend de la région dans laquelle vous vous trouvez.
À Bruxelles, la loi précise qu’un compteur ne peut pas tourner à l’envers. Les installations d’auto-production nécessitent donc un compteur bidirectionnel, également appelé compteur A+ A-, pour mesurer séparément l’énergie prélevée au réseau et les éventuels excédents réinjectés. Le changement de votre compteur est gratuit depuis Janvier 2020.
En Wallonie, votre compteur doit-être capable de tourner à l’envers. Vérifiez cette information auprès de votre gestionnaire de réseau (GRD). La plupart du temps, aucune modification n’est à prévoir.
En Flandre, à partir du 1er Janvier 2021, le compteur ne tournera plus à l'envers. Il sera donc nécessaire de changer de compteur lorsque vous installerez des panneaux
26.
Qu'est-ce que le tarif prosumer?
Le tarif prosumer, qu'est-ce que c'est?
Le tarif prosumer est une redevance ayant pour but de faire contribuer les détenteurs de panneaux solaires aux coûts de gestion du réseau de distribution électrique. Précédemment, le système répercutait ces frais aux usagers qui ne disposaient pas de panneaux solaires ou à ceux dont la production d’électricité solaire ne couvrait pas leur consommation globale.
Le nouveau gouvernement annonçait le report en 2025 de l’entrée en vigueur de ce nouveau tarif ‘prosumer’ (producteurs/consommateurs). C’était sans compter l’intervention de la CWaPE qui a remis en question cette décision politique.
Un accord semble toute fois avoir été trouvé entre les partenaires de la majorité gouvernementale. Le gouvernement wallon prendra en charge le tarif prosumer en 2020 et 2021. Ensuite, 54% des montants lié à la compensation en 2022 et 2023. Par ailleurs, le gouvernement wallon, souhaitant favoriser l’autoconsommation des ménages, devrait prendre en charge le coût du changement de compteur à double flux.
Tarif prosumer par région
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Bruxelles : Aucun tarif prosumer n’est d’application car les frais de réseaux liés à l’achat d’électricité sont déjà couverts.
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Wallonie : Le tarif prosumer est d'application.
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Flandre : Le tarif prosumer ne sera plus d'application à partir du 1er janvier 2021.
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Quel fonctionnement et quelle rentabilité selon les régions?
La rentabilité de vos panneaux photovoltaïques est générée par différentes sources de revenus qui dépendent en partie de la région dans laquelle l’installation a lieu.
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